…La «Sinistre» des Finances : Conne ou crédule ??? Mais criminelle surtout

A voir les politicien(ne)s en Tunisie, placer leurs discours sur le plan d’une (pseudo) «vérité» et d’une (éventuelle) «transparence», on se demanderait, qui se cacherait réellement derrière ce (belle) pédanterie, ou que cache-t-on derrière ces «farces».

Le commun des étudiants en Sciences-Politiques, prend connaissance dès la première leçon, ou peut-être, de la première phrase prononcée par le conférencier, que la politique est la science de «gestion du réel», qui vise (essentiellement et surtout) à maximaliser les «bienfaits» et minimaliser les «méfaits».

Que la chose concernerait une famille, une PME, une multinationale, ou même un Etat, le principe serait le même, et de la sorte, toute «éloquence» ou même «sens de la vérité», ne peut (et surtout ne doit admettre) une dimension «esthétique» (propre), à montrer (démontrer) la/SA bonne «foi», ou même «certifier» la dimension «morale» du bonimenteur (aussi bien masculin que féminin).

La Sinistre des Finances, en pensant cracher la vérité toute-crue, pouvait disposer de toutes les belles et bonnes intentions du monde, et peut (aussi) sentir un malaise courant et une crise (psychologique) latente, au point de voir (ou de penser) que le remède consisterait (éventuellement) à mettre le (bon petit) peuple devant sa petite/grande «vérité», à la manière d’un cancérologue qui annoncerait à un grand fumeur une espérance de vie, ne dépassant pas ce laps de temps, que la Sinistre a bien voulu accorder au Dinar (national).

Il ne faut guère s’acharner sur cette femme ou lui faire porter tous les chapeaux que le pays et son économie, collectionnent depuis l’indépendance, car en absence d’un projet national, d’un discours fédérateur, et (surtout) d’un casting basé sur la compétence réelle et non sur le pseudo-savoir cognitif, tout Ministre (an féminin qu’au masculin) serait tenté(e) de jouer dans l’improvisation, à la manière d’un pédant (glorieux) devant un parterre habituel (dans le café du coin).

Avec Youssef Chahed aux commandes, il ne faut guère s’étonner à la vue, d’une bourde par-ci ou une boutade par-là. Toute la politique en Tunisie, se joue dans l’improvisation, mais surtout (et là le danger) se pense (tel une ascension du Mont Blanc) en solitaire. Exister dans CE gouvernement, ne se médite qu’en escalier pour un propre succès. Sans oublier l’ignorance, la goujaterie et surtout l’arrogance de ceux et celles, qui se sont pris pour des «lumières» au point de se passer de conseillers et surtout de conseils.

Il ne faut guère s’acharner sur cette «pauvre», et crier qu’elle aurait chaussé une pointure pas à sa (dé)mesure. Sa faute première consisterait à ne savoir refuser ce poste, mais le crime réel revient à celui ou ceux, qui a pensé, ou ont pensé, qu’elle puisse jouer ce rôle (théâtral)…

Ceux qui pensent et dépensent l’énergie qu’on constate, à fouiller dans les détails, ou penser en «moralistes», se fourrent les dix doigts dans un seul œil, et même «ailleurs», tant la crise est réellement structurelle, et même «mieux» (ou pire), elle serait une crise de consciences, alimentée par l’ignorance, mais surtout par la très mauvaise foi, de ceux (derrière les rideaux) penseraient bien agir, du moins pour leur(s) propre(s) compte(s)…

La Sinistre devait (comme le ferait un/une homologue dans un pays respectable) penser, agir et surtout mesurer ses paroles et aussi contrôler son ton. Elle est payée, de la caisse presque vide des contribuables, pour trouver la juste-mesure, à savoir rassurer les citoyens, les investisseurs, mais surtout le communs de ceux qui votent et payent les impôts, et par conséquence, sans trop voler dans les songes ou s’écraser (et faire écraser) le pays dans les mensonges…

La thérapie du choc, existe depuis belle lurette, et certains (preuves à l’appui) avanceraient ses bienfaits, tel ce Churchill promettant larmes et douleurs au peuple de Sa ex-glorieuse Majesté. Il serait (réellement) crime contre l’humanité, de comparer la «Sinistre» tunisienne à ce Churchill anglais. La première a agi dans l’improvisation et l’ivresse de l’éloquence, le second, en connaissance totale des capacités de son pays et surtout sur la base d’une confiance réciproque avec son peuple.

La question à 10 millions de dollars ou d’euros, tant cette sinistre ne respecte plus la monnaie nationale : A quand la prochaine bourde et quel(le) Sinistre va certainement la commettre.